Être créatif en mode workshop

Atelier collaboratif

Déterminer la stratégie de communication d’une organisation n’est pas un exercice à faire en solitaire. Réfléchir sur le contexte, les objectifs, le concept dans le cadre d’atelier collaboratif permet de suivre des pistes créatives et de créer de la cohésion autour d’une vision commune.

Le workshop ou l’atelier de travail collaboratif a la particularité de faire participer tous les participants. Ce type particulier de réunion a plusieurs vertus : redonner du lien social, de la cohésion dans une organisation, donner du sens à l’action, prendre du recul en s’appuyant notamment sur un peu d’humour, accepter sur soi et sur les autres et enfin réinventer ensemble. Sur ce dernier point, l’organisation d’un workshop peut être particulièrement bénéfique dans la conduite d’un projet touchant la définition de la stratégie de communication quelle que soit le type d’organisation concernée (entreprise, association, fondation, collectivité locale…).

Un atelier créatif
En face souvent d’une situation complexe, faire interagir experts et novices, dans un temps limité, facilite des habitudes prises, de la négativité, du conformisme pour privilégier la créativité.

La liberté d’expression, la curiosité, les échanges, l’empathie, l’ouverture aux autres sont des facteurs déterminants pour favoriser cette créativité. Mené par un animateur, l’atelier doit être construit pour créer les conditions idéales et de rendre cet atelier ludique, motivant et surtout constructif.

Stimuler la créativité

De nombreuses méthodes existent pour laisser cours à sa créativité. Le brainstorming est sans doute le processus le plus connu. Il repose sur la dynamique d’un groupe restreint qui respecte quelques règles simples telles que l’interdiction de critique, l’acceptation de toutes les idées, mêmes farfelues, et d’encourager les échanges et les « rebonds » d’idées entre les participants.

Autre technique, la bissociation est un terme crée par Arthur Koesler dans son livre Le Cri d’Archimède. Il s’agit de faire un rapprochement a priori incongru entre deux idées, deux solutions ou deux univers, afin d’en créer un troisième inédit. La rupture créative naît de cette incongruité comme par exemple faire travailler une groupe sur la réorganisation d’une organisation, sujet sérieux en soi, et le traiter par une technique d’animation d’atelier fondée sur le dessin qui renvoie plus vers un univers ludique.

La pensée latérale, théorisée par le docteur Edward de Bono, est une autre technique applicable pour sortir des sentiers battus et bousculer les repères des participants. Le principe n’est pas d’aborder frontalement la problématique mais par des chemins de travers. La solution proposée qui n’est pas applicable actuellement n’est pas pour autant rejetée. Elle sert de tremplin vers d’autres idées, elles-mêmes réalisables ou non, jusqu’à l’obtention d’une solution valide.Exemple carte mentale

Particulièrement prisée, la technique du mind mapping (ou carte mentale) permet de formaliser des idées, structurer la réflexion et développer la créativité. Elle facilite la représentation visuelle et de suivre le cheminement associatif de la pensée. Le mind mapping se concrétise par par un graphique représentant des idées, des tâches, des mots, des concepts des qui sont liés entre eux autour d’un sujet central.

Des exemples d’atelier collaboratif

Ces différentes techniques peuvent être déployer dans un atelier créativité du type Master Piece ou fresque stratégique. Ce premier atelier très ludique consiste à représenter par un groupe de 4 à 6 personnes un sujet (par exemple la communication actuelle de l’organisation) par des dessins, de la pâte à modeler ou encore au moyen de Lego. Cette représentation devra ensuite être interprétée par un autre groupe. La durée peut aller d’une à deux heures et réunir 8 à 20 participants. En fin de séance, l’animateur fait une synthèse et met en exergue les points clés.

La fresque stratégique est un atelier d’un autre genre même si son objectif est de sortir le créatif qui est en nous. Plus long, il faut compter une demi journée et plus restreint (une dizaine de participants), ce workshop est un bon levier pour renforcer la cohésion d’une équipe, notamment en charge de la communication d’une organisation (salariés, élus, porte parole…). La première étape consiste en un brainstorming pour définir les étapes clés du projet qui figureront sur la fresque stratégique. Puis au cours d’un second brainstorming, les participants réfléchiront aux menaces, aux opportunités à chacune des étapes clés. A partir de ces éléments, une grande fresque sera réalisée par tous, selon des rôles impartis à l’avance (faire l’esquisse, apporter les couleurs…).

La créativité est contagieuse, faîtes la tourner.

Quelle que soit la méthode ou la technique choisie, la mise en place d’un worskhop pour muscler sa communication doit être réalisée avec pédagogie avec des objectifs précis, se faire dans un esprit de partage et se conclure par une synthèse qui pourra être diffusée aux participants après la séance.
Et comme le disait Albert Einstein avec beaucoup d’humour « la créativité est contagieuse, faîtes la tourner ».

A lire : 

https://www.1min30.com/evenementiel/5-conseils-pour-reussir-son-workshop-21708 

 https://www.manager-go.com/gestion-de-projet/dossiers-methodes/preparation-reunion